Artistes misogynes, agresseurs, violeurs.

Si on vous parle de temps en temps de vulves dans l’art ou la littérature, c’est parce que tout est lié : la sexualisation du corps des femmes dans la pub d’aujourd’hui et nos chefs d’oeuvres de la peinture occidentale, la honte de nos corps et de notre pilosité et les normes esthétiques instaurées depuis des siècles.

Se plonger dans la représentation des femmes et de leur sexe, c’est découvrir les hommes derrière les tableaux. Des hommes souvent déifiés par la critique, voire l’ensemble de la société, protégés encore et encore par leur production de chefs d’œuvre.

On ne voulait donc pas continuer à vous parler des quelques vulves dans l’art (occidental, principalement, jusqu’ici) sans évoquer la triste réalité derrière : les hommes qui “osaient” braver l’interdit et la censure, et peindre le corps des femmes, étaient souvent des ordures.

On aurait pu vous donner plein d’exemples perturbants ou ambigus. On préfère vous conseiller le podcast et compte instagram @venuslepodcast, et vous laisser avec un tableau : La leçon de guitare, de Balthus (1934). Balthus n’a, à notre connaissance, jamais été accusé par ses modèles, des pré-adolescentes ou des adolescentes (à la fin de sa vie par exemple, il faisait poser une voisine tous les mercredis, de ses 8 jusqu’à ses 16 ans). Il a en revanche provoqué beaucoup de malaise et de suspicion avec ses tableaux érotisant de très jeunes femmes.